Le 9 juillet 2025, la trêve douanière décidée par Donald Trump touche à sa fin.
90 jours de pause. Et après ?

Pendant 90 jours, les États-Unis ont suspendu certains droits de douane à l’encontre de nombreux pays, dont une majorité d’alliés stratégiques et partenaires économiques. Une suspension soudaine, unilatérale, motivée par des considérations commerciales, économiques ou financières, peu importe. Ce qui compte désormais, c’est ce qui va suivre.
Car après cette pause, le scénario est encore flou, mais les conséquences, elles, seront bien réelles.
Ce que la fin de la trêve implique concrètement
- Une reprise potentielle des droits de douane : sur l’acier, l’aluminium, certains composants technologiques ou produits agricoles.
- Une réaction en chaîne : hausse des coûts à l’import, incertitude réglementaire, retour du protectionnisme assumé.
- Une pression directe sur les marchés : indices boursiers instables, volatilité accrue.
- Des arbitrages politiques et économiques plus rapides que jamais.
La question n’est plus “si” les tensions vont reprendre. Elle est de savoir comment les investisseurs vont encaisser le choc.
Le retour d’un monde segmenté
Cette trêve n’a rien réglé. Elle n’a pas pacifié les échanges internationaux. Elle a juste suspendu l’hostilité. Or, en matière de commerce mondial, une pause sans dialogue, sans accord, sans stratégie coordonnée… c’est une bombe à retardement.
Et cette bombe pourrait bien exploser sur les portefeuilles, les marges, et les ambitions industrielles des entreprises les plus exposées à l’international.
9 juillet : marqueur symbolique, conséquences bien réelles
La fin de la trêve douanière n’est pas un détail technique. C’est un retour en force du nationalisme économique.
Et dans ce nouvel ordre mondial, il ne suffit plus d’être bien positionné. Il faut être rapide, précis, et lucide.
Le monde de demain sera moins stable, moins ouvert, et sans doute moins coopératif, souhaitons tout de même qu’une entente durable soit trouvée.