France Travail piratée : les données personnelles volées
Dans son message, SaxX, sur la base d’un mail de France Travail qui lui a été envoyé par un de ses abonnés, déclare que des cybercriminels ont réussi à accéder à un portail de France Travail réservé aux partenaires, ouvrant potentiellement la voie à une exfiltration de millions de données personnelles concernant des demandeurs d’emploi.
« Bon ben des cybercriminels ont accédé — potentiellement — à des milliers... millions de données personnelles de demandeurs d'emploi en France. En cause, un portail emploi destiné aux partenaires qui a été piraté... », écrit-il.
Des données personnelles sensibles volées par les pirates
Selon le message, les informations suivantes figureraient parmi les éléments compromis :
- nom et prénom,
- adresse postale et adresse électronique,
- numéro de téléphone,
- identifiant France Travail,
- statut administratif (inscrit ou radié).
SaxX précise toutefois que les coordonnées bancaires et les mots de passe ne seraient pas concernés, une affirmation attribuée à France Travail, qui n’a toutefois pas diffusé de communiqué officiel sur le sujet mais a semble-t-il prévenu les personnes touchées.
La sécurité de France Travail régulièrement mise à mal par les hackers
Cette nouvelle alerte ravive le souvenir de l’attaque de mars 2024, qui avait touché jusqu’à 43 millions de personnes selon les premiers éléments de l’époque. SaxX rappelle cet épisode dans son message, en soulignant : « Espérons que l'ampleur de cet incident ne soit pas aussi conséquent que le précédent... »
À l’heure de publication de cet article, aucune déclaration officielle n’a été faite par France Travail, la CNIL ou les autorités judiciaires sur un nouvel incident. Le tweet de SaxX demeure à ce jour la seule source mentionnant une possible intrusion récente.
En l’absence d’information officielle, il convient d’aborder cette alerte avec prudence, tout en gardant à l’esprit que SaxX est une source généralement fiable dans le domaine de la cybersécurité. Si elle était avérée, cette nouvelle attaque poserait de nouveau la question de la sécurité des portails numériques des institutions publiques et de la protection des données sensibles des usagers du service public de l’emploi.