Le 15 juillet 2025 marque une date clé dans l’histoire du transport aérien français low-cost : la compagnie Transavia, filiale à bas coût du groupe Air France-KLM, annonce officiellement le lancement d’une plateforme de revente de billets d’avion.
Bon plan : Transavia vous permet de revendre vos billets d’avion
Cette nouvelle fonctionnalité est désormais accessible en ligne depuis l’espace personnel des passagers. La promesse ? Offrir plus de flexibilité aux clients tout en optimisant le taux de remplissage des appareils.
Transavia lance une plateforme pensée pour faciliter la revente des billets
Intégrée nativement à l’écosystème numérique de Transavia, la plateforme fonctionne sans recourir à des outils externes. Pour les passagers, le processus est simple : il suffit de se connecter à son compte via « Mon Transavia » ou de se rendre directement sur resale.transavia.com, de sélectionner le billet concerné, et d’initier la mise en vente. Selon Actu-Aéro, Transavia serait la première compagnie low-cost française à intégrer un tel service à son parcours client numérique, sans passer par une place de marché tierce.
Mais attention : seuls certains titres de transport sont éligibles à cette revente, selon des critères internes non détaillés publiquement. Autre contrainte : la transaction doit être finalisée au plus tard une heure avant le départ du vol. Le système repose sur la technologie de la startup française Fairlyne, qui fournit une solution en marque blanche permettant une intégration directe dans les systèmes de la compagnie.
Revente partielle, mais remboursement réel
Contrairement à certaines promesses marketing dans le secteur du voyage, ici la revente donne lieu à une compensation financière tangible. En cas de revente réussie, l’ancien titulaire du billet peut récupérer jusqu’à 50 % du prix d’achat initial. À cela s’ajoute un remboursement systématique des taxes aéroportuaires, indépendamment du succès ou non de la transaction.
Ce montant est crédité directement au client, selon les conditions générales applicables au moment de la transaction. L’objectif est double : soulager les passagers confrontés à un imprévu et réduire les taux de “no-show”, ces absences injustifiées qui pénalisent la rentabilité des vols.
La mise en œuvre de ce dispositif répond à une double logique. D’un côté, améliorer l’expérience client, en offrant une alternative aux politiques de modification ou d’annulation souvent rigides. De l’autre, augmenter le taux de remplissage des avions, notamment sur les trajets courts ou à faible marge.