À la suite du rendez-vous entre Yannick Neuder, Ministre de la Santé et de l’Accès aux soins et Sophie de Menthon, Présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance), ETHIC a proposé un dispositif simple et vertueux pour réduire le coût des arrêts maladie.
Une solution pour soigner l’hémorragie des arrêts maladie

Résorber la hausse des arrêts maladie est de la responsabilité de chacun ; il est nécessaire de revaloriser collectivement l’engagement au travail. Les chefs d’entreprise proposent donc la possibilité de verser une prime défiscalisée et facultative aux salariés n’ayant connu aucune absence sur une période donnée, hors congés légaux. L’État n’a donc rien à dépenser puisque ces primes sont totalement assurées par les chefs d’entreprise. Toutefois, l’État ne prélève rien non plus sur ces primes afin que cette initiative soit véritablement incitative et équilibrée.
Toutes les parties prenantes ont à y gagner :
- Le chef d’entreprise a ainsi un levier d’action directe pour diminuer l’absentéisme, développer sa productivité et augmenter un peu le pouvoir d’achat de ses salariés ;
- La Caisse Nationale d’Assurance Maladie a moins d’indemnités journalières indues à verser et moins de dossiers à gérer ;
- Le salarié sans aucune absence bénéficie en intégralité de la récompense versée par son employeur ;
- Le revenu de l’employé malade est garanti et ne subit aucun changement.
Vite ! Il est plus que temps d’agir pour stopper les dérives. Cette solution est facile et n’a que des effets positifs.
Proposition : Cette prime serait selon la fréquence décidée par le chef d’entreprise et plafonnée à 200€ par salarié par trimestre (800€/ an maximum). Les modalités de la mise en place relèvent de la responsabilité exclusive des entreprises, à l’intérieur du cadre établi.