Risque terroriste, débordements, violences : Retailleau met les forces de l’ordre sur le qui-vive pour la Fête de la Musique

Alors que la Fête de la musique s’annonce, le climat sécuritaire se tend. Un télégramme confidentiel adressé aux préfets fait état d’une vigilance accrue. Derrière les festivités, une inquiétude plus sourde monte.

Une sécurité musclée pour la Fête de la musique : Retailleau hausse le ton

Le 21 juin approche, et avec lui, son cortège d’animations musicales. Mais cette année, la Fête de la musique 2025 ne se déroulera pas dans un climat d’insouciance. Dans un télégramme daté du 17 juin 2025 et consulté par Le Parisien, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau exige un renforcement des dispositifs de sécurité. Motif : la « menace terroriste » qualifiée de « très élevée », dans un contexte international sous tension avec la guerre qui a débuté il y a une semaine entre Israel et l'Iran.
Retailleau demande « une extrême vigilance », rappelant que ce type d’événement est aussi propice aux « infractions d’opportunité » comme les vols, ainsi qu’aux violences urbaines liées à l’alcoolisation massive.

Des dispositifs ciblés contre la menace terroriste

Parmi les consignes précises du ministre figure l’évaluation préalable de chaque événement par les forces de l’ordre, un contrôle visuel des flux de personnes, une surveillance accrue des véhicules en stationnement et la mise en place de protections anti-véhicules-béliers.
Autant d’éléments visant à prévenir tout acte terroriste selon Le Parisien, mais aussi à encadrer les risques périphériques. Le positionnement d’effectifs « capables d’intervenir en situation de contre-terrorisme » est demandé, tout comme une présence militaire dans le cadre de l’opération Sentinelle sur les « lieux sensibles ou emblématiques ».

Une stratégie de sécurisation multi-niveaux

Retailleau ne se contente pas de mesures nationales. Il sollicite également l’engagement des municipalités : déploiement de la police locale, vidéosurveillance, nettoyage de la voie publique. L’objectif est double : neutraliser les risques d’attentat et prévenir les débordements nocturnes.
L’interdiction du transport de liquides inflammables, de pétards ou de déchets pouvant servir de projectiles figure parmi les mesures exigées d'après Le Parisien. Poubelles, meubles abandonnés et véhicules épaves doivent être évacués avant les festivités.