Le Mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance) s’indigne des conditions de régularisation des travailleurs sans papiers, secteur en tension ou non.
Régularisation : le gouvernement pousse encore les patrons à l’illégalité

En effet, le Gouvernement vient de publier la liste des 80 métiers en manque de main d’œuvre dans toutes les régions (agriculture, aide à domicile, hôtellerie et restauration, etc.), visant à faciliter la régularisation de travailleurs sans papiers qui les exercent. Mais personne ne pose la question de savoir comment le chef d’entreprise peut produire un justificatif « de 12 mois de salaire sur 2 ans » alors qu’il n’a justement pas le droit de faire travailler l’employé sans permis de séjour, même une journée ?!
Nous sommes devant un État schizophrène qui lance des injonctions contradictoires déroutantes. Que doivent faire les chefs d’entreprise ?.
Les entrepreneurs du mouvement ETHIC demandent s’il faut prendre cela comme une incitation à recruter illégalement les travailleurs dont on a besoin, pour leur permettre d’avoir des papiers, qu’ils devraient déjà avoir pour être recrutés ?
Qui va enfin prendre à bras-le-corps cette situation PROBLÉMATIQUE D’UN MANQUE D’ÉTHIQUE RÉPUBLICAINE ?