L’opération Rising Lion, déclenchée par Israël dans la nuit du 13 juin 2025, a visé plusieurs installations militaires et nucléaires en Iran. Une escalade militaire aux conséquences régionales incalculables alors que la guerre à Gaza continue de faire rage et qu’Israël commence à perdre la bataille de l’opinion.
Opération Rising Lion : Israël attaque l’Iran
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Published on 13 juin 2025 5h35
11 MILLIARDS $Le budget des forces armées iraniennes est d'environ 11 milliards de dollars.
Le 13 juin 2025 : Israël bombarde le cœur du dispositif nucléaire iranien
Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, peu après 2h00, de puissantes explosions ont secoué Téhéran, Ispahan et Natanz. L’armée israélienne a confirmé avoir lancé une opération militaire d’envergure contre « des installations nucléaires, des bases balistiques et des centres de commandement des Gardiens de la Révolution », relaye Le Monde.
Cette offensive, baptisée Rising Lion, s’inscrit selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une logique de « légitime défense préventive face à un programme nucléaire iranien arrivé à maturité » souligne RTL. Il a affirmé : « Nous avons empêché l'Iran de se doter de l’arme nucléaire. »
Objectifs tactiques : frapper vite, frapper fort
L’opération a été conduite en deux vagues successives, mobilisant des drones Harop, des missiles sol-air Jericho et des F-35I Adir furtifs. Les principales cibles identifiées :
- Le complexe nucléaire de Natanz, cœur de l’enrichissement d’uranium en Iran, a été sévèrement endommagé.
- Une base des Gardiens de la Révolution à Qom, centre de commandement stratégique, aurait été anéantie.
- Des silos de missiles balistiques à l’ouest de Téhéran ont été visés, selon des sources militaires anonymes relayées par Axios.
Selon France 24, plusieurs hauts gradés iraniens auraient été tués, dont le général Hossein Salami (commandant en chef des Gardiens de la Révolution) et le chef d’état-major Mohammad Bagheri. Des décès qui restent toutefois à confirmer définitivement.
Bilan humain et dégâts : un coût civil élevé
Les conséquences civiles de ces frappes sont lourdes. À Téhéran, plusieurs bâtiments résidentiels auraient été touchés par les éclats des défenses anti-aériennes iraniennes. Les agences semi-officielles Mehr et Tasnim évoquent un bilan de 62 morts et 174 blessés au soir du 13 juin. Des images satellites confirmées par l’IAEA (Agence internationale de l’énergie atomique) montrent que des installations souterraines à Natanz ont été touchées, bien que l’étendue des dommages reste à évaluer.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a réagi dans un message officiel : « Ce crime ne restera pas impuni. Le régime sioniste goûtera une punition sévère », relate i24NEWS. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a annoncé que « toutes les options sont sur la table, y compris une riposte multithéâtre » via les groupes alliés comme le Hezbollah, les Houthis ou les milices chiites irakiennes.
Israël,d e son côté, s’est placé en alerte rouge à cause du risque de représailles. La capitale, Tel-Aviv, pourrait être ciblée dans les heures ou jours qui viennent par l’armée iranienne.
Opération Rising Lion : prévue depuis longue date ?
Cette frappe marque un tournant dans la doctrine militaire israélienne. Le général Herzi Halevi, chef d’état-major, a précisé : « Nous avons neutralisé la capacité nucléaire offensive de l’Iran pour les cinq prochaines années. Mais nous savons que ce n’est pas terminé. »
Selon Fabrice Balanche, géographe spécialiste du Moyen-Orient, cette opération « aurait pu avoir lieu dès l’automne 2024. Ce n’est pas un coup isolé, c’est une doctrine de confrontation assumée », relaye i24NEWS.