En restituant la voiture de location, une Fiat 500, avant l’heure convenue, Mikael s’attendait à un geste favorable. Il s’est retrouvé avec une addition de 352,31 euros. Soit 137 % de plus que prévu. La surprise a été amère.
Location de voiture : ne la rendez pas en avance, vous risquez une lourde pénalité !

Prévoir, c’est éviter les retards. Mais parfois, anticiper peut coûter cher. Très cher. Un visiteur a voulu jouer la carte de la prudence. Il s’en est mordu les doigts.
Location de voiture : un choix de prudence qui se retourne contre lui
L’histoire débute en juin 2025. Mikael, résident de Montréal, traverse l’Atlantique pour un court trajet en France. Il souhaite récupérer ses deux animaux et visiter quelques communes. À son arrivée à Lyon, il choisit la compagnie de location de voiture Avis Budget et opte pour une Fiat 500, louée sur cinq journées. Prix initial annoncé : 148,50 euros.
Mais le touriste préfère parer à toute mauvaise surprise. « J’ai pris cinq jours au lieu de quatre parce que mon vol me faisait dépasser les quatre jours de deux heures. Réserver quatre jours m’aurait coûté 15 euros de moins, mais je voulais être 100 % dans les règles. ». Un choix raisonnable. En apparence.
Le véhicule est rendu sans dégât, un jour avant la fin de la période contractuelle. Clés déposées, reçu signé. Aucun avertissement. Ce n’est que plus tard, de retour au Canada, que Mikael découvre la facturation de 352,31 euros. Soit un écart de 203,81 euros. Une augmentation de 137 %.
Selon Avis Budget, le recalcul s’appuie sur les Conditions Générales : « En cas de retour anticipé, le prix final peut augmenter. Certaines réductions et offres spéciales sont liées à des périodes de location spécifiques. ».
Un remboursement tardif, après l’intervention de la presse
Le service client tarde à réagir. Mikael envoie plusieurs demandes, sans retour clair. Il s’interroge : les 203 euros supplémentaires correspondent précisément à la caution initialement prélevée. Est-ce un simple malentendu ? Rien ne lui est confirmé.
Un représentant d’Avis Budget lui répond finalement par mail : « Je vous joins l’extrait en question, pour plus de précisions. ». La version du client est qualifiée de « partiellement vraie ». Aucun autre détail fourni. Il faudra une intervention du journal Le Parisien pour débloquer la situation. Le remboursement est alors engagé.
Ce cas interroge. Pourquoi pénaliser un client qui anticipe ? « Qui donne la limite pour décider que c’est "en avance", 30 secondes ? 36 minutes ? 23 heures ? ». La logique commerciale semble difficile à défendre, surtout lorsque la différence est si importante.
Ce genre de contrat, souvent peu lu en détail, révèle l’ampleur des mécanismes opaques dans le secteur de la location automobile. Et rappelle, s’il en fallait, qu’en matière de voiture, la prudence ne paie pas toujours. Littéralement.