Un sursis inédit pour Windows 10, mais Microsoft impose des conditions déroutantes. Quels enjeux réellement ? Analyse.
Windows 10 prolongé d’un an : attention aux pièges de Microsoft
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Published on 29 juin 2025 17h00
Le 25 juin 2025, Microsoft a confirmé un sursis d’un an pour Windows 10, dont le support devait s’achever le 14 octobre 2025, sans révéler toutefois les conséquences précises de cette prolongation. Ce jour-là, l’éditeur a présenté les modalités de l’extension, créant un coup de tonnerre dans la sphère informatique.
Pourquoi prolonger ? et sur quel modèle ?
Microsoft justifie cette extension de coûts de développement et de migration vers Windows 11, désormais l’environnement dominant pour les gamers PC. Windows 10, encore sur 53 % des machines selon StatCounter, ne peut être laissé à l’abandon.
Trois options pour garder son ordinateur à jour
- Windows Backup + OneDrive : Il faut activer la sauvegarde dans le cloud. Mais la synchronisation gratuite est plafonnée à 5 Go, après quoi il faut payer un abonnement OneDrive supplémentaire.
- 1 000 points Microsoft Rewards : obtenus via recherches Bing, Edge… sans frais financiers directs, mais un investissement personnel notable.
- 30 US $ par an (environ 25,50 euros) : la solution la plus directe, disponible dès juillet 2025 via un assistant dédié ESU.
Un assistant pour s’inscrire
Dès juillet 2025, Microsoft déploiera un assistant intégré dans Windows 10 pour guider l’activation de l’ESU. Une simplification bienvenue, face à des options parfois opaques pour un utilisateur moyen.
Limites de la prolongation
Cette extension n’offre que des correctifs de sécurité, sans nouvelles fonctionnalités. Après le 13 octobre 2026, la porte se fermera définitivement : aucun patch, aucune assistance. Les machines non compatibles Windows 11 resteront vulnérables ou obsolètes.
Performance, sécurité et perspective Windows 11
Pour maintenir un PC performant et sécurisé, il existe deux voies :
- Migrer vers Windows 11, gratuit pour les machines compatibles.
- Installer des versions LTSC (Long‑Term Servicing Channel), destinées aux environnements critiques, avec support jusqu’en 2032, mais nécessitant une licence et des ajustements.
Enjeux économiques et stratégies
Microsoft offre un ballon d’oxygène, mais le piège est là : l’option OneDrive exploite les données utilisateurs ; la tentation des 1 000 Rewards pousse à rester dans l’écosystème. Le paiement de 30 US $ reste tout de même une pratique de freemium pour ce qui était un produit longtemps gratuit.