La publication du rapport de France Stratégie nous offre un constat inquiétant : les stéréotypes de genre se renforcent sur les nouvelles générations alors qu’ils étaient en net déclin depuis des décennies. Or ce déclin se ralentit depuis les années 2010. Sommes-nous en plein backslash (retour en arrière) ?
Stéréotype du genre : le retour en arrière ?
Les annonces liées aux mesures de Donald Trump avaient déjà produit une forme de recul si ce n’est de stagnation dans les grandes entreprises françaises dans leur action en faveur de la parité femmes/hommes.
Les réseaux sociaux amplifient le phénomène
67% des 6- 10 ans sont déjà inscrits sur des réseaux sociaux qui ont effet de loupe avec une sur-représentation des femmes dans des rôles stéréotypés. On observe même une recrudescence de certains préjugés, notamment chez les jeunes. Dans le rapport 56 % des 18-24 ans pensent que « les mères savent mieux répondre aux besoins des enfants que les pères » (contre 50 % en 2014)…
Les politiques publiques se sont attelées à travailler notamment sur les violences sexistes et sexuelles, et les inégalités professionnelles. Cependant le rapport souligne que les actions sur les stéréotypes ont été moins constantes.
Or les stéréotypes sont les clés de la représentation. Et l’entreprise a un rôle à jouer pour pacifier le débat et dépolariser les représentations.
Dès que les formations sur les stéréotypes deviennent prescriptives, elles risquent d’être inefficaces. Il faut donc explorer de nouvelles voies.
C’est ce que propose Lead Together dans des interventions non culpabilisantes et responsabilisantes pour les participants en insistant sur les effets délétères pour tous y compris pour les hommes. Notamment à travers un test simple à utiliser..
Il s’agit d’expliquer que les stéréotypes sont aussi négatifs pour les jeunes garçons que pour les hommes. Ils les enferment dans des comportements toxiques, pour eux notamment à travers les codes de la virilité.
Ces effets délétères ont été soulignés la semaine dernière par le rapport stOpe de l’AFMD, effets notamment sur la santé, sur la confiance en soi, et la performance au travail. Chez Leadtogether, nous constatons dans nos ateliers que si nous plaçons les managers dans une position d’acteur et non de coupables ou de victimes, un mouvement vertueux s’enclenche, bénéfique pour toute l’organisation.
Au-delà des inégalités femmes-hommes, les stéréotypes de genre emprisonnent aussi les hommes : le rapport met en lumière leurs conséquences néfastes pour tous. LeadTogether propose une approche concrète et responsabilisante pour inverser cette tendance et permettre aux citoyens, et salariés de devenir des acteurs majeurs de cette transformation sociale et sociétale.