Envie de dévorer des mangas sans exploser votre budget ? C’est possible, et de plus en plus de Français l’ont compris.
Mangas d’occasion : le bon plan lecture qui cartonne
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Published on 2 juillet 2025 11h01
60%Plus de 60 % des lecteurs conservent leurs mangas comme de véritables trésors
Mangas : Le marché de l’occasion en plein essor
Le marché de l’occasion connaît un vrai boom, porté par une génération de lecteurs passionnés et malins. Selon le dernier baromètre d’Easy Cash, l’enseigne spécialiste de la seconde main, les ventes de mangas d’occasion ont bondi de 10,5 % au premier trimestre 2025. Pendant ce temps, le neuf perd du terrain, avec une chute de 14,5 % sur la même période.
Pourquoi ce succès ? Le prix, d’abord. En moyenne, un manga d’occasion coûte moins de 4,50 € — deux fois moins cher qu’un neuf. De quoi se faire plaisir sans culpabiliser. Résultat : près d’un lecteur sur deux choisit l’occasion pour économiser, et certains repartent avec l’intégrale d’une série d’un coup.
Des achats qui ont changé à cause de la Covid-19
Chez Easy Cash, les mangas sont devenus la catégorie la plus vendue, devant les romans et les polars. Et ce sont les grands classiques qui cartonnent : Naruto, One Piece, Fairy Tail… surtout les premiers tomes, parfaits pour commencer une collection. Certains lecteurs enchaînent les volumes à toute vitesse — 20 % en achètent plus de 50 par an !
La crise sanitaire a changé les réflexes : plus d’achats en ligne, plus de seconde main. 23 % des fans de mangas ont modifié leurs habitudes depuis le Covid. Et 55 % disent lire un peu moins, freinés par la profusion de titres ou un budget serré. L’occasion devient alors une solution pratique, économique et durable.
Pas juste des livres : une culture à collectionner
Lire, oui. Mais aussi collectionner. Plus de 60 % des lecteurs conservent leurs mangas comme de véritables trésors. Et les produits dérivés explosent eux aussi : plus de 11 000 vendus en 2024 chez Easy Cash, entre figurines, jeux vidéo et accessoires. One Piece fait fureur côté figurines, Dragon Ball dans le gaming, Demon Slayer séduit sur tous les fronts.
Le revers de la médaille, c’est que peu de lecteurs pensent à la rémunération des créateurs. Seuls 12 % seraient prêts à payer plus cher pour soutenir les auteurs. Une prise de conscience encore timide, alors même que les ventes restent fortes.