La signature officielle du contrat entre l’Inde et Dassault Aviation représente un événement économique majeur. Ce contrat historique porte sur 26 Rafale Marine F4 pour un montant total de 6,6 milliards d’euros, renforçant la solidité financière du constructeur français.
Rafale : l’Inde valide enfin un contrat à plus de six milliards d’euros

Une commande de 26 Rafale par l'Inde
La patience est une vertu. Cela fait plusieurs années que l'Inde et la France échangent au sujet du Rafale. Le contrat officialisé mercredi 9 avril entre l’Inde et Dassault Aviation s’élève finalement à 6,6 milliards d’euros, une somme exceptionnelle qui confirme la position dominante de l'entreprise française sur le marché international des avions de combat. Cette commande de 26 Rafale Marine, dont 22 adaptés aux opérations aéronavales et 4 destinés à la formation terrestre, représente une aubaine économique considérable pour Dassault Aviation, garantissant un carnet de commandes solide sur les prochaines années.
Ce contrat stratégique permet à Dassault Aviation de renforcer sa trésorerie et sa visibilité économique à long terme. Il sécurise aussi l’activité des nombreux sous-traitants français associés à ce projet d’envergure, parmi lesquels figurent des entreprises de renom comme Safran et Thales, qui fourniront des équipements essentiels comme l’avionique, les moteurs et les systèmes électroniques embarqués.
Des retombées économiques positives et durables
Au-delà du chiffre impressionnant de 6,6 milliards d’euros, les retombées économiques indirectes de ce contrat sont considérables. En effet, il inclut également un volet important de formation technique des personnels indiens et une mise à niveau au standard F4 des Rafale déjà présents dans l’Indian Air Force. Cela signifie pour Dassault Aviation des revenus complémentaires liés à la maintenance et aux services techniques à long terme, assurant ainsi une continuité économique bien après la livraison des appareils.
De plus, cette opération assure une activité industrielle soutenue pour les différents sites de Dassault Aviation en France, en particulier à Mérignac et Saint-Cloud. Selon des estimations prévisionnelles, ce contrat pourrait générer des centaines d'emplois directs et indirects sur plusieurs années, renforçant ainsi la solidité du tissu industriel aéronautique français.