La Fête des mères demeure un moment privilégié pour une majorité de Français. Au-delà des chiffres, elle témoigne d’un attachement particulier, bien souvent marqué par des cadeaux simples mais symboliques. Et chaque année, le bouquet de fleurs s’impose comme l’incontournable de cette journée dédiée.
Fête des mères : un budget moyen de 77 euros en France
Une tradition ancrée dans les habitudes
Offrir un présent pour la Fête des mères est devenu une véritable habitude pour de nombreux Français. À tel point que près de neuf personnes sur dix ne manquent jamais cette occasion, d'après une étude Discurv pour CEWE, publiée par le quotidien Le Figaro. Ce chiffre contraste d’ailleurs avec la Fête des pères, souvent reléguée au second plan.
Si les gestes sont nombreux, les fleurs restent l’indétrônable numéro un. Un choix à la fois pratique, accessible et porteur de sens. Offrir un bouquet, c’est exprimer son affection avec élégance, sans tomber dans la surenchère. Et surtout, cela fait toujours plaisir. C’est ce que confirment de nombreux jeunes adultes, qui trouvent dans ce geste une manière simple mais sincère de célébrer leur mère.
Le budget consacré à cet événement s’élève en moyenne à 77 euros, une somme qui varie selon les régions et les possibilités de chacun. En Île-de-France ou en Nouvelle-Aquitaine, cette moyenne grimpe largement au-dessus des 100 euros, preuve que l’intention reste forte, malgré les différences économiques locales.
Le geste avant le montant
Si le montant du cadeau reste une donnée intéressante, c’est surtout l’intention qui prime pour la plupart des Français. En effet, plus de la moitié préfèrent offrir un moment de qualité, un instant partagé ou une petite attention, plutôt qu’un objet onéreux. Une tendance qui souligne une évolution des mentalités, où l’émotion prend le pas sur la dépense.
Cela dit, le souvenir matériel garde son importance, notamment à travers les cadeaux traditionnels. Chocolats, livres, coffrets bien-être ou expériences partagées viennent souvent compléter le bouquet de fleurs. Ce dernier reste toutefois au cœur de l’événement, perçu comme une valeur sûre, à la fois poétique et universelle.
Les oublis, bien que minoritaires, concernent surtout les jeunes générations. Près de 40% des 18-35 ans avouent avoir déjà zappé l’une des deux fêtes parentales. Mais qu’importe le retard, l’essentiel est de marquer le coup — avec un peu de tendresse et, pourquoi pas, un joli bouquet à la clé.