Le démarchage téléphonique entre dans une nouvelle ère. À partir d’août 2026, il sera interdit de solliciter un particulier sans son consentement préalable. Une avancée saluée par les associations de consommateurs, mais redoutée par certains professionnels du secteur.
Fin du démarchage téléphonique : ce que prévoit la nouvelle loi
Démarchage téléphonique : le consentement devient la règle
Le fonctionnement du démarchage téléphonique va connaître un changement radical. Jusqu’ici, les consommateurs devaient s’inscrire sur des listes comme Bloctel pour éviter les appels commerciaux. Avec la nouvelle loi, ce sera désormais aux entreprises de prouver que le consommateur souhaite être contacté.
Ce changement de logique repose sur le principe du consentement actif, aussi appelé "opt-in". Concrètement, cela signifie que tout appel commercial non sollicité sera interdit, sauf si la personne a expressément donné son accord pour être démarchée. Cette mesure vise à mieux protéger les consommateurs contre les abus, les souscriptions forcées et le harcèlement.
Aucune dérogation ne sera accordée, quel que soit le secteur d’activité. Seule exception : les appels liés à un contrat en cours, à condition que la sollicitation soit en lien direct avec l’objet de ce contrat. Les entreprises qui ne respecteraient pas ces règles s'exposent à des sanctions financières allant jusqu’à 500.000 euros en cas d’abus de faiblesse.