Ce n’est pas tous les jours qu’on croise une Alpine A110 de la Gendarmerie nationale, encore moins sur les routes du Tour de France. Le 11 juillet 2025 à Saint-Malo, puis le 27 juillet 2025 à Paris, le public aura droit à un défilé hors du temps pendant la caravane.
Tour de France 2025 : les anciennes voitures de la Gendarmerie en tête de course pour deux étapes !
Du bitume à la mémoire, il n’y a qu’un tour de roue. Et cet été, la Gendarmerie le prouve en ressortant ses véhicules les plus marquants. Objectif : montrer au grand public une autre facette de son histoire.
Voitures de la Gendarmerie nationale : des modèles devenus légendaires
Le Fonds de dotation pour le musée de la Gendarmerie nationale (FDMGN) l’a confirmé : des voitures de collection ayant servi les unités d’intervention rapide (VRI) seront en tête de la caravane officielle du Tour de France 2025.
Les deux étapes concernées ? Le 11 juillet, au départ de Saint-Malo, pour la 7e étape vers Mûr-de-Bretagne. Et surtout le 27 juillet, pour la mythique arrivée sur les Champs-Élysées, à Paris. Un clin d’œil fort à l’histoire des routes françaises et à celle de l’institution.
Parmi les véhicules annoncés, quatre noms ressortent. Et ils parleront à tous les passionnés d’automobile.
D’abord, l’Alpine A110 1600S, utilisée entre 1970 et 1979. Légère, nerveuse, et préparée pour les autoroutes françaises. Produite à 14 exemplaires seulement pour la Gendarmerie, elle atteint les 200 km/h et se distingue par son tableau de bord minimaliste.
Vient ensuite la Peugeot 405 T16, armée de 220 chevaux, capable de passer de 0 à 100 km/h en 6 secondes. Avec sa transmission intégrale et son turbo puissant, elle a servi entre 1995 et 2005.
La Subaru Impreza WRX (2006–2014), premier modèle non français intégré dans les unités rapides, complète le tableau. Dotée d’un moteur boxer et de quatre roues motrices, elle peut dépasser les 250 km/h.
Enfin, la Renault Mégane RS 3, en service depuis 2011, reste la plus récente. Équipée de 265 chevaux, elle circulait encore sur certaines autoroutes en 2024, reconnaissable à sa sérigraphie bleue et jaune.
Le Tour de France 2025 comme scène nationale
Derrière cette opération, il y a une volonté claire : faire découvrir au public un pan méconnu de l’histoire de la Gendarmerie nationale. Ces voitures ne sont plus en service, mais elles ont marqué les esprits, et les routes françaises.
C’est le FDMGN, créé en 2022, qui pilote cette mise en valeur. Il gère une collection impressionnante : près de 80 véhicules, 100 motos, mais aussi des blindés, une motoneige et un hélicoptère. Son rôle est de préserver, restaurer et exposer ce matériel pour en montrer l’importance historique.
Et pour y parvenir, il s’appuie sur des partenaires privés, comme Motul, ASO (organisateur officiel du Tour de France chaque année) ou l’ACO (Automobile Club de l’Ouest). Le financement vient donc en partie du mécénat, un choix assumé.
Le Tour de France, c’est plus de 10 millions de spectateurs sur place chaque année. Pour le FDMGN, c’est l’occasion rêvée de montrer au grand public un patrimoine roulant rarement visible.
« Ces véhicules sont bien plus que des machines, ce sont des témoins vivants de l'histoire de notre Institution », affirme le Fonds. En les remettant sur la route, le message est clair : l’histoire de la Gendarmerie se lit aussi dans ses moteurs.