Le Kazakhstan vient d’annoncer le lancement d’un visa pour investisseurs, une mesure destinée à attirer des capitaux étrangers. Ce programme s’inscrit dans une dynamique mondiale où plusieurs nations rivalisent d’ingéniosité pour séduire les investisseurs étrangers. Mais en quoi consiste précisément cette initiative kazakhstanaise, et comment se positionne-t-elle par rapport aux dispositifs similaires à travers le monde ?
Attractivité économique : le Kazakhstan dévoile son nouveau visa pour investisseurs
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Last modified on 2 mai 2025 15h27
300.000 dollarsPour prétendre à un visa d'investisseur au Kazakhstan, le demandeur devra injecter au moins 300.000 dollars américains dans des entreprises kazakhstanaises ou des titres financiers kazakhstanais.
Un visa pour investisseurs : les contours de l'initiative kazakhstanaise
Le Kazakhstan met en place un visa pour investisseurs visant à attirer les étrangers injectant au moins 300.000 dollars américains dans des entreprises kazakhstanaises ou des titres financiers kazakhstanais. Ce visa peut aboutir à une résidence de longue durée (jusqu’à 10 ans). Comme le fait remarquer le site d'actualité Kazakhstan LaPresseTurquoise, ce visa est délivré sous forme électronique, par voie numérique exclusivement. L'objectif est d'attirer capitaux, technologies et talents étrangers via une stratégie alignée sur les standards internationaux.
Comparaison internationale : comment se positionne le Kazakhstan ?
Portugal : un modèle européen en mutation
Le Portugal a longtemps été une référence en matière de visa pour investisseurs, notamment grâce à son programme de « Golden Visa ». Cependant, depuis octobre 2023, le pays a mis fin à ce programme, principalement en raison de l'impact sur le marché immobilier et des tensions sociales qui en ont découlé. Malgré cela, les investissements antérieurs ont permis de générer plus de 7 milliards d'euros depuis 2012.
Émirats arabes unis : une attractivité renforcée
Les Émirats arabes unis proposent un visa doré offrant une résidence de 10 ans aux investisseurs remplissant certaines conditions, telles qu'un investissement immobilier d'au moins 2 millions de dirhams (environ 500.000 euros) ou des dépôts équivalents dans des fonds d'investissement nationaux. Ce programme vise à diversifier l'économie et à attirer des talents internationaux.
Singapour : l'excellence asiatique
Singapour se distingue par son « Global Investor Programme » (GIP), qui accorde la résidence permanente aux investisseurs injectant au moins 10 millions de dollars singapouriens (environ 6,8 millions d'euros) dans des entreprises locales ou des fonds approuvés.
États-Unis : entre tradition et innovation
Aux États-Unis, le programme « EB-5 » permet aux investisseurs étrangers d'obtenir une « carte verte » en investissant 800.000 à 1.050.000 dollars américains dans des projets créant au moins 10 emplois. Récemment, une proposition de « Gold Card » a été avancée, offrant la résidence permanente en échange d'un investissement de 5 millions de dollars américains. Cependant, cette initiative soulève des questions juridiques et politiques, notamment en ce qui concerne son approbation par le Congrès.
Les retombées économiques des visas pour investisseurs
Les programmes de visa pour investisseurs ont démontré leur capacité à stimuler l'économie locale. Par exemple, le Portugal a attiré plus de 7 milliards d'euros d'investissements directs grâce à son programme de « Golden Visa ». De même, les Émirats arabes unis ont vu une augmentation significative des investissements étrangers dans le secteur immobilier et des technologies.
Ces initiatives permettent non seulement d'injecter des capitaux dans l'économie, mais aussi de créer des emplois, de favoriser le transfert de technologies et de renforcer les liens commerciaux internationaux. Elles contribuent également à diversifier l'économie et à réduire la dépendance à certains secteurs traditionnels.