Pendant longtemps, l’école s’est pensée comme un lieu unique, indiscutable, immuable.
L’école n’est plus figée. Et c’est une chance.
By
Published on 22 juillet 2025 4h30
60%60% de la population avoue se sentir dépassée par l’accélération du progrès technologique
Aujourd’hui, ce modèle est interrogé. Pas uniquement pour des raisons de sécurité, mais aussi parce que de plus en plus de familles, d’élèves et d’enseignants ne s’y retrouvent plus pleinement.
Est-ce à dire que l’école est "en crise" ? Non.
Mais elle est à un tournant. Et ce tournant mérite mieux que des slogans ou des postures.
Certains décrochent. D’autres s’ennuient. Beaucoup souffrent de solitude, de pression ou de harcèlement. Ce ne sont pas des exceptions : ce sont des signaux faibles qui deviennent visibles. Et qui, en tant qu’acteurs de l’éducation, doivent nous interpeller.
On peut, et on doit, renforcer les moyens, soutenir les enseignants, moderniser les programmes.
Mais il faut aussi accepter une réalité : aucun modèle unique ne peut répondre à la diversité des besoins. Ce n’est ni un reproche, ni une provocation. C’est une observation de terrain.
Mais il faut aussi accepter une réalité : aucun modèle unique ne peut répondre à la diversité des besoins. Ce n’est ni un reproche, ni une provocation. C’est une observation de terrain.
Les établissements 100 % en ligne en sont un exemple.
Ils offrent à certains élèves un cadre où ils reprennent confiance, s’épanouissent, se remettent à apprendre. Des jeunes atypiques, hypersensibles, engagés, malades, ou simplement différents, qui trouvent là un environnement mieux adapté.
Non pas parce que l’école "classique" aurait échoué, mais parce qu’elle ne peut pas tout, pour tous, partout.
L’enseignement à distance n’est pas une solution miracle.
C’est une voie complémentaire, exigeante, structurée, parfois mieux alignée avec certains parcours, certains tempéraments, certaines réalités de vie.
Ce que je défends ici, ce n’est pas une fuite du système.
C’est l’ouverture d’un champ éducatif plus vaste.
Une école qui s’adapte, qui explore, qui inclut.
Une école qui considère que le vrai enjeu n’est pas où l’on apprend, mais dans quelles conditions.
Notre responsabilité collective n’est pas de préserver un modèle hérité.
C’est de garantir à chaque élève un environnement propice à l’apprentissage, au respect, à l’épanouissement.
Qu’il soit en classe, en visio, en atelier ou en bibliothèque.
L’école n’est plus figée. Et c’est peut-être la meilleure nouvelle de cette décennie.