Soleil : 5 conseils pour vous aider à survivre sans ruiner votre peau

Plus de 74 % des Français ne se protègent pas systématiquement du soleil, selon des informations données par 20 Minutes. Un chiffre alarmant, alors que l’exposition excessive aux UV reste responsable de plus de 80 % des cancers cutanés, selon le Syndicat National des Dermatologues-Vénérologues. En pleine saison estivale, le soleil se transforme en véritable épreuve pour l’organisme. Il est temps de revoir nos réflexes avant que notre épiderme n’en fasse les frais.

1. Soleil d'été : les heures à fuir pour éviter le piège

Entre 12 heures et 16 heures en métropole – et de 10 heures à 14 heures en Outre-mer – les rayons ultraviolets atteignent leur apogée. C’est aussi la période où la plupart persistent à s’étendre, huilés comme des sardines, en pensant que la crème solaire est un totem d’invincibilité. Erreur fatale.

« La durée cumulée d’exposition représente un danger, même à l’ombre ou par temps nuageux », prévenait 20 Minutes. L’indice UV y est scruté comme un baromètre de prudence : dès qu’il dépasse 7, la vigilance doit être maximale.

Alors pourquoi s’obstiner ? L’organisme, en surchauffe, réclame des pauses. La sieste à l’ombre, souvent moquée, devient alors un geste de survie.

2. Corps à découvert, peau en danger : le faux mythe du bronzage sain

« Quand on bronze, c’est la peau qui se défend », rappelle la facialiste Alix Saint-Georges dans Grazia. On est loin du fantasme du teint hâlé bénéfique. En réalité, les UVA provoquent une surproduction de mélanine, source de taches pigmentaires. Quant aux UVB, ils ravagent les couches profondes.

L’usage quotidien d’un écran SPF 50 devient alors une mesure non négociable. Et pas seulement sur la plage : « On applique une protection solaire SPF 50, tous les jours de l’année », martèle la même experte dans Grazia. La crème doit être appliquée 20 minutes avant toute exposition, et renouvelée toutes les deux heures – une routine que beaucoup ignorent ou négligent.

Et si vous pensez que votre parasol est un rempart suffisant, détrompez-vous : « Ils ne bloquent pas totalement les UV », rappelait encore 20 Minutes.

3. Habillement, lunettes, hydratation : l’arsenal anti-UV

Le chapeau à large bord n’est pas un caprice stylistique mais un rempart cutané. Il filtre jusqu’à 70 % des UV. Idem pour les vêtements amples, sombres, idéalement anti-UV. Pourquoi sombres ? Parce qu’ils absorbent mieux les rayons.

Les yeux, eux aussi, sont en ligne de mire. Lunettes de soleil normées « CE », avec indice de filtration de 3 ou 4, sont obligatoires. Sinon, bonjour kératite et cataracte.

Et l’eau dans tout ça ? Primordiale. Boire entre 1,5 et 2 litres par jour, surtout en chaleur, est indispensable. Le corps, exposé, s’assèche. Une hydratation régulière est une stratégie de défense élémentaire.

4. Les enfants, cibles fragiles du soleil tueur

La peau juvénile est plus fine, plus perméable, donc plus vulnérable. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alerte : les expositions pendant l’enfance sont un facteur de risque majeur pour le mélanome à l’âge adulte. Interdiction stricte de soleil pour les moins de 6 mois. Pour les autres : crème SPF 50+, vêtements couvrants, lunettes, chapeau. Et surtout : ombre obligatoire de 10 à 16 heures.

5. Médicaments, compléments, alimentation : ces détails qui changent tout

Photosensibilisation : un mot barbare pour une réalité dangereuse. Certains médicaments, comme les antibiotiques ou traitements hormonaux, peuvent provoquer de violentes réactions cutanées au soleil. Conséquence ? Arrêt immédiat du traitement ou éviction stricte de l’exposition. Consultez systématiquement votre pharmacien.

Quant aux compléments alimentaires (bêta-carotène, sélénium), s’ils semblent prometteurs, leur efficacité reste discutée. « Ils peuvent doubler le pouvoir protecteur de la peau, mais nécessitent plus d’études », indiquait aussi 20 Minutes. Et côté nutrition ? Fruits, légumes, huiles riches en oméga 3 aident, sans faire de miracles.