Sept départements en alerte orange, des rafales à 120 km/h, des foyers privés d’électricité… Ce vendredi 21 mars, le vent va balayer toute la journée le sud du pays.
Alerte Orange de Météo France : les vents violents vont balayer ces 7 départements !
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Published on 21 mars 2025 10h16
À Saint-Félix-Lauragais, les rafales ont frôlé les 120 km/h. À Toulouse, elles ont suffi à faire tomber la vitesse sur les routes… et l’électricité dans 1 500 foyers.
Vents violents : sept départements sous surveillance, annonce Météo France
Vendredi 21 mars 2025, le Sud de la France s’est réveillé secoué. Dès l’aube, Météo-France a déclenché une vigilance orange pour vents violents dans sept départements : Haute-Garonne, Tarn, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône, Aude et Pyrénées-Orientales. En ligne de mire : des rafales de plus de 100 km/h, avec des pics à 120 km/h dans certaines zones exposées. Le Lauragais, le pays castrais ou encore le pied de la Montagne Noire ont été particulièrement touchés.
L’alerte ne s’est pas limitée aux terres : le littoral méditerranéen a également été placé en vigilance vagues-submersion. Selon Météo-France, « le vent d’Est à Sud-Est se renforce en cours de matinée sur le golfe du Lion et amplifie alors l’état de la mer ». Résultat : des vagues puissantes ont frappé les côtes du Languedoc-Roussillon, avec une mer classée très forte jusqu’en soirée.
Sur le terrain, les chiffres confirment l’intensité du phénomène. 120 km/h à Saint-Félix-Lauragais, 107 km/h à Castres et Toulouse-Blagnac, 103 km/h à Muret… Autant de données relevées par les stations météo dans la nuit de jeudi à vendredi.
Conséquence immédiate : 1 500 foyers privés d’électricité en Haute-Garonne, 1 000 dans le Tarn, selon Enedis. À cela s’ajoutent des limitations de vitesse sur les voies rapides autour de Toulouse et des suspensions de trains locales. Une preuve de plus que ces événements ne sont pas anecdotiques, ils impactent concrètement le quotidien, les transports, les infrastructures.
Une accalmie attendue en fin de journée
Météo-France se veut toutefois rassurante. Selon son dernier bulletin publié à 6 heures du matin, le vent devrait tomber rapidement en soirée, après l’arrivée d’une perturbation pluvieuse et orageuse. En clair : l’épisode est intense, mais bref. De fait, la vigilance orange devait être levée dès 18h pour le vent, et 22h pour les vagues-submersion.
Un vent à 120 km/h, ce n’est pas seulement impressionnant sur le papier. C’est aussi un risque financier. Infrastructures électriques endommagées, ralentissement des transports, annulations d’activités économiques… Chaque épisode de ce type a un coût. Selon la Fédération française de l’assurance, les événements climatiques représentent plus de 3 milliards d’euros de dommages assurés chaque année, et ce chiffre grimpe.
En parallèle, la gestion publique de ces alertes mobilise des moyens relativement importants. Entre prévisions, interventions et communication, la mécanique est bien rodée, mais de plus en plus sollicitée. La vigilance orange, longtemps rare, tend à devenir un signal récurrent, malheureusement.